Vous souhaitez travailler dans le domaine de l’informatique ? Vous voulez devenir développeur informatique, mais vous ne savez pas vers quel type de développement s’orienter ? Pourquoi ne pas devenir développeur full stack ?  C’est une bonne alternative si vous n’arrivez pas à choisir entre devenir développeur back-end ou front-end.

La digitalisation de tous les domaines d’activité ne cesse de prendre de l’ampleur. À notre époque, chaque secteur a besoin d’une présence sur le web. La vulgarisation du Big Data est en grande partie la cause de tout cet engouement. Le domaine de l’informatique, plus précisément de la programmation informatique, est l’une des clés de la réussite de cette transformation.

Ce métier sollicite de plus en plus l’intérêt des recruteurs. De ce fait, de plus en plus de développeurs s’intéressent à ce poste. Il est à la première place dans le classement des types de développeurs les plus répandus en 2021 (49,47%), détrônant les développeurs backend (43,73%), qui occupait cette place l’année précédente, selon l’enquête que Stack Overflow a mené.

développeur full stack sur stack overflow
Développeur full stack à la première place des types de développeur, Stack Overflow, 2021

C’est un métier intéressant et prometteur. Mais en quoi consiste-t-il vraiment ? Dans cet article, nous allons établir une fiche métier complète du développeur full-stack. Nous allons vous donner sa définition, ses diverses missions et compétences, mais également le salaire perçu par ce dernier.

L’architecture client-serveur

Tout d’abord, il faut savoir de quoi est composée une application ou une solution informatique. On peut le catégoriser en deux parties. Il y a la partie client, c’est l’interface utilisateur que tout le monde voit. Puis, il y a la partie serveur, c’est-à-dire la face cachée qui fait fonctionner toute l’application.

Plus précisément, un client est un ordinateur sur lequel l’utilisateur final lance un logiciel. À partir de ce logiciel, il va pouvoir effectuer des requêtes afin de solliciter les ressources d’un autre ordinateur, qui est le serveur. Par conséquent, le client attend que le serveur traite les informations qu’il demande et lui renvoie des résultats. Un serveur est donc un ordinateur, beaucoup plus puissant que celui du client, sur lequel on stocke les informations ainsi que le programme qui traite ces dernières.

Il existe plusieurs types d’architecture client-serveur que l’on peut mettre en place :

  • L’architecture peer-to-peer ou 1-tier, sur lesquelles un seul ordinateur peut effectuer le travail du client et du serveur à tour de rôle. On utilise souvent cette architecture lorsque l’on teste une nouvelle solution ;
  • L’architecture 2-tiers, qui est composé de deux parties : un client qui demande des informations et un serveur qui lui répond directement avec ses propres ressources ;
  • L’architecture 3-tiers qui est, cette fois-ci, composée de trois niveaux : un client, qui contient l’interface utilisateur et qui effectue des requêtes, un serveur d’application sur lequel on héberge le programme qui fait tourner le logiciel que le client utilise et un serveur de données sur lequel on stocke le système de gestion de la base de données ainsi que les ressources que le client demande. Le serveur d’application fait donc appel au serveur de données afin de répondre aux demandes du client principal. Ce qui fait de lui le client du serveur de données. Cette architecture est plus sécurisée, plus flexible et plus performante, mais peut être problématique en cas de dysfonctionnement de l’un des serveurs.

Ce dernier peut s’étendre à une architecture n-tiers qui ne signifie pas forcément ajouter un autre niveau, mais plutôt distribuer les ressources et les tâches entre plusieurs autres serveurs. Par exemple, le serveur de données peut être composé d’un ou plusieurs serveurs.

client-serveur 3-tiers
Schéma de l’architecture client-serveur 3-tiers

Le développement de ces deux parties nécessite la maitrise de plusieurs aspects, que ce soit en matière d’architecture, de langage, d’élaboration de la structure de données, etc. Différentes personnes peuvent effectuer ces tâches, à savoir des développeurs spécialisés (backend ou frontend). Une seule personne peut également faire l’affaire, le développeur full stack.

Qu’est-ce qu’un développeur full stack ?

Un développeur full stack est donc considéré comme un développeur à tout faire. En effet, c’est un véritable couteau suisse du développement informatique, car il est capable de réaliser un projet de A à Z. Il est depuis quelques temps très demandés auprès de nombreuses entreprises voulant tirer parti d’une telle compétence.

Il intervient dans la partie frontend, c’est-à-dire celle qui est visible par l’utilisateur. Pour cela, il développe le design et l’ergonomie du site ou de l’application. Le développeur full stack conçoit chaque page ou chaque fenêtre présente sur le site ou l’application en suivant un design préétabli. Il s’assure que ces derniers s’adaptent à tous les types de support, que ce soit ordinateur, smartphone ou tablette. C’est à lui de faire en sorte à ce que le site soit bien référencer tout en rendant la solution pratique et intuitive aux utilisateurs visés.

Il développe également le backend du projet, c’est-à-dire la partie fonctionnelle (API, codage des différentes fonctions, etc.). Dans ce cadre-ci, Il doit choisir l’architecture globale du projet, les langages de programmation et la base de données à utiliser et il doit planifier la réalisation du projet. Ce sera aussi à lui de réaliser le codage, les tests et la mise en production de la solution.

En gros, il travaille sur l’analyse, la conception, la réalisation, les tests, la mise en production et la maintenance de l’application ou du site web. Il doit donc posséder toutes les compétences requises pour le bon déroulement de chaque processus.

C’est un as de la programmation informatique, le développeur full stack maitrise l’algorithmie, la structure de données, le codage et tout ce qu’il est nécessaire de connaître dans ce domaine. Il maitrise plusieurs langages de programmation, que ce soit en frontend ou en backend, même si parfois, il est plus à l’aise sur un langage en particulier. Il doit également maitriser plusieurs paradigmes à la fois, cela est même essentiel pour pouvoir aborder plusieurs types de projets. De ce fait, il est capable de réaliser plusieurs types de projets, que ce soit des applications desktop, des applications mobiles ou des sites web. Il est même apte à travailler sur des solutions Big Data vu la multitude de compétences qu’il possède.

Cependant, il est fréquent que le développeur full stack soit amené à travailler en équipe. En effet, il peut être un soutien pour les développeurs plus spécialisés. Dans ce cas, il intervient seulement sur certains aspects du projet. Et si ces collègues ont besoin de soutien dans la réalisation de certaines tâches, ils peuvent compter sur lui pour les aider. Dans certains cas, il prend en charge le développement d’une partie, backend ou frontend.

Les intérêts d’un développeur full stack pour une entreprise

Comme nous l’avons mentionné auparavant, chaque secteur d’activité a besoin d’une présence numérique de nos jours. Cette présence se traduit par la mise en place d’un site web. En outre, ces mêmes entreprises auront besoin d’autres outils informatiques. Ces outils peuvent être des logiciels prêts à l’emploi ou fabriqués selon leurs convenances. Dans tous les cas, on doit effectuer certains ajustements pour qu’ils soient adaptés à l’utilisation finale de ces dernières.

Pour de grosses entreprises, ce n’est rien d’engager plusieurs développeurs spécialisés afin d’élaborer chaque solution dont elles ont besoin. Et même dans ce cas, la présence d’un développeur full stack est nécessaire afin d’avoir à sa disposition une touche à tout capable d’appuyer les autres développeurs plus spécialisés ou même de les remplacer en cas de besoin. Il peut également épauler le chef de projet pour le bon déroulement des projets afin d’accélérer la mise en production.

Toutefois, là où un développeur full stack est quasi primordial est au sein d’une petite ou moyenne entreprise. En effet, dans ce genre de boite, embaucher un tel profil est plus avantageux en termes de budget et de praticité. Puisque l’entièreté de son activité ne repose pas sur l’informatique et que le projet à développer n’est pas très volumineux, ou que le flux de données à traiter n’est pas très élevé, il n’est pas nécessaire d’employer plusieurs personnes. Et en ce moment, bon nombre de ces entreprises sont en train d’effectuer cette transition vers l’informatisation, d’où la forte sollicitation du développeur full stack. Et elles sont prêtes à mettre le budget nécessaire, car, au final, cela est tout de même plus avantageux.

En bref, son intérêt auprès d’une entreprise varie selon la taille de l’entreprise, le type et l’ampleur du projet envisagé par cette dernière, mais également au budget alloué à la partie informatique. Quoi qu’il en soit, un développeur full stack reste un profil très utile.

Quelles sont leurs missions ?

Les missions confiées à un développeur full stack peut différer d’une entreprise à une autre. En effet, selon la taille de l’entreprise et du projet à réaliser, son secteur d’intervention change.

S’il s’agit d’une application plus ou moins simple, il pourra le développer en totale autonomie. Il prendra donc en charge le projet de A à Z.

missions d'un développeur full stack
Cycle de vie en cascade de la programmation informatique

Ce sera à lui de planifier le déroulement du projet en utilisant des méthodes agiles telles que Scrum.  Il va élaborer l’architecture globale de l’application et le présenter à l’utilisateur final pour qu’il puisse le valider. Il doit donc choisir le type d’architecture à mettre en place : 2-tiers, 3-tiers ou n-tiers.

À partir de là, il va sélectionner les outils à utiliser pour le développement du projet. Il va donc choisir le ou les langages de programmation à employer, la base de données à mettre en place, le ou les serveurs sur lesquels déployer la solution une fois achevée.

Une fois qu’il a identifié les outils, il va commencer par concevoir la structure de la base de données. Il détermine les différentes classes et leurs dépendances pour aboutir à une base de données utilisable pour le projet.

Ce sera également à lui d’effectuer le développement à proprement dit. Il va s’occuper des deux parties, à savoir la partie client et serveur.

Dans le front end, c’est-à-dire la partie client, il va imaginer et développer le design de l’interface afin de l’adapter au support que le client choisit. Ces supports peuvent être un écran d’ordinateur ou un smartphone. Pour ce faire, il va utiliser des langages de programmation comme HTML, CSS, JavaScript, etc.

Il codera aussi la partie backend, il va implémenter les différentes fonctions relatives à la dynamisation de l’interface utilisateur. Pour effectuer cette tâche, il va utiliser des langages tels que Python, C#, PHP, Java, JavaScript, etc. Il va aussi relier chaque fonction à la base de données afin que celle-ci puisse fournir les informations demandées par le client à travers l’interface qu’il a conçu.

Une fois qu’il a achevé la partie développement, le développeur full stack va passer aux tests. Il va effectuer des séries de tests fonctionnels pour vérifier s’il y a des éventuels bugs ou dysfonctionnements du système. Il va corriger les erreurs et modifier des fonctionnalités s’il le faut. Si tout se passe bien, il donne le livrable au client ainsi que des documentations rédigées par ses soins.

Le travail du développeur peut s’arrêter là, mais dans certains cas, ce n’est pas le cas. Parfois, ce sera à lui de gérer la maintenance du système, selon le contrat établi avec l’employeur.

Ce sont là les missions qu’il doit effectuer s’il travaillait seul. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’un grand projet et que la société possède une équipe de développeurs, il ne prend en charge qu’une ou plusieurs parties de ces dernières.

En résumé et en se basant sur les annonces postées sur les plateformes de recrutement, les principales missions d’un développeur full stack sont :

  • Intégrer une équipe agile (principalement Scrum) et échanger avec le reste de l’équipe sur le déroulement du projet ;
  • Participer au choix des technologies à utiliser lors de la réalisation de la solution ;
  • Garantir la bonne cohérence de ces dernières ;
  • Développer la partie front end et/ou back end d’un ou plusieurs projets de l’entreprise ;
  • Assurer les tests unitaires et les tests d’intégration à la base de données ;
  • Garantir la qualité des solutions produites ;
  • Effectuer la maintenance corrective des applications ou des sites ;
  • Rédiger les différentes documentations relatives à chaque projet ;
  • Contribuer à l’élaboration de nouvelles idées.

Les compétences requises pour devenir développeur full stack

Le développement informatique est un ensemble de processus qui, une fois assemblé, aboutit à une solution concrète destinée à faciliter le travail et la vie des utilisateurs. Pour cela, on doit prendre en compte de nombreux points et rien ne devrait nuire à l’expérience utilisateur et client.

Puisque le développeur full stack intervient dans chacune des facettes de ce développement, il doit posséder une artillerie de compétences et de qualités.

Comprendre le client et leurs besoins

Avant de développer quoi que ce soit, il faut tout d’abord cerner le client, ses activités et ses besoins. Il faut qu’il comprenne les fonctionnalités que ce dernier souhaite mettre en place pour assouvir ses besoins. Le développeur full stack se doit donc de posséder une compétence en communication pour que la discussion soit fluide entre les deux parties. Cette capacité est également nécessaire pour qu’à la fin du projet, le développeur full stack puisse effectuer un compte rendu et présenter le fruit de son travail.

Être autonome et indépendant

Comme le développeur full stack est sensé être capable de mener à terme le projet en intégralité, il doit donc être capable de travailler indépendamment. En effet, il doit être en mesure d’intervenir dans chacune des parties du projet sans que personne d’autre n’intervienne.

Pouvoir travailler en équipe

Malgré le fait qu’il peut travailler en totale autonomie, le développeur full stack doit avoir une aisance à agir en équipe. Dans certains cas, une entreprise prend plusieurs développeurs pour effectuer les projets informatiques dont ils ont besoin. Être capable de prendre en charge les tâches qu’une autre personne a commencé ou de céder la place à une autre sur une partie du projet est donc essentiel.

Posséder une capacité d’adaptation

Chaque projet possède sa propre spécificité, ses propres fonctionnalités, ses propres finalités. Aucun projet ne se ressemble, ne serait ce que sur l’aspect visuel, le domaine à traiter, etc. En plus, les parties qu’il doit prendre en charge seront différentes à chaque fois que le projet change. Il faut donc que le développeur full stack soit capable de s’adapter à toutes les éventualités.

Maitriser toutes les technologies nécessaires

En tant que couteau suisse du développement, le développeur full stack doit maitriser, ou du moins avoir une notion sur plusieurs technologies et outils à la fois à savoir :

  • Les langages de programmation en frontend comme HTML, CSS, JavaScript (notamment des Frameworks tels que Angular.js, Vue.js, React.js, etc.) ;
  • La programmation en backend (codage des fonctions, des API, etc.) à l’instar de Java, Python, PHP, C#, Ruby, etc. ;
  • Les langages et systèmes de gestion de base de données comme MySQL, SQL Server, Oracle, PostgreSQL, MongoDB, NoSQL, etc. ;
  • Les Frameworks de langages de programmation comme Symfony, Spring, Django, etc. ;
  • Les outils de versioning et de gestion de projet tel que GitHub ;
  • Les méthodes agiles telles que Scrum ;
  • Les outils de design ;
  • Les outils de Big Data comme Hadoop, Spark ou encore Kafka
  • Etc.

Il ne s’agit pas de devenir un expert dans tous les domaines. Il faut juste en maitriser suffisamment pour ne pas être handicapé dans certains domaines.

Toujours être en apprentissage

La veille technologique occupe une place importante dans la vie d’un développeur full stack. En effet, sans cela, il sera très vite dépassé vu l’émergence perpétuelle de nouvelles technologies. Et pour être toujours dans l’air du temps et rester utile à l’entreprise, il faut qu’il reste à l’affut. Toujours se former à de nouvelles pratiques est donc primordial. Il doit donc posséder une grande curiosité, être passionné et surtout aimer son travail.

Les formations à suivre

Si vous souhaitez devenir développeur full stack, il existe plusieurs possibilités qui s’offrent à vous afin d’atteindre votre objectif. En effet, les formations qui vous permettront d’exercer cette profession se présentent sous de nombreuses formes. Ce sera à vous de choisir laquelle vous convient le mieux.

Le cursus le plus courant est celui de passer par des écoles supérieures pour obtenir un diplôme en Bac+2 ou en Bac+3. Il s’agit donc d’obtenir un BTS, un DUT ou une Licence en informatique. Vous pouvez également continuer et prétendre à un diplôme en Bac+5, voire Bac+6. Grâce à cela, vous allez obtenir un MBA, un MSc, un Master ou un Master spécialisé en informatique.

Voici quelques cursus qui peuvent vous aider à devenir développeur full-stack :

Cependant, vous pouvez également opter pour des formations que vous pouvez effectuer en autodidacte. Pour ce faire, vous pouvez suivre des tutoriels et des cours que vous trouveriez sur des MOOC présents sur internet. Il y a, par exemple, les formations d’Open Classroom qui figurent parmi les plus suivies. Nous-mêmes nous avons de nombreux articles et tutoriels relatifs à la programmation informatique qui vous aideront à débuter et améliorer vos compétences dans ce domaine.

Voici quelques certifications que vous pouvez obtenir afin de devenir développeur full stack :

  • Open Classroom délivre une certification professionnelle de niveau 6 afin de devenir développeur concepteur informatique ;
  • Certification professionnelle de niveau 6 délivrée par IT Akademy qui vous permet d’exercer en tant que développeur d’application full stack ;
  • Certification fournie par The Hong Kong University of Science and Technologie, qui, à l’issue d’un cours sur coursera, vous permet de devenir développeur full stack avec une spécialisation en React.js.

Mais ce qui fera de vous le développeur full stack aguerri que vous aspirez à devenir sera votre capacité à augmenter vos compétences au fil du temps. En adoptant les cursus ci-dessus, vous aurez les bases nécessaires qui vous aideront à choisir la spécialisation que vous souhaitez. En effet, ce sera surtout à vous de sélectionner les langages que vous voulez maitriser et les technologies dans lesquelles vous souhaitez vous orienter.

Le salaire d’un développeur full stack

Si l’on se réfère à l’enquête menée par Stack Overflow que l’on a vue dans l’introduction, le nombre de demandes concernant le métier de développeur full stack connait une forte croissance en ce moment. Et nous pensons que cela ne cessera d’augmenter dans les temps à venir.

Si l’on jette un coup d’œil aux plateformes de recherche d’emploi, on constate que le nombre d’offres est très nombreux. Sur Indeed, il existe plus de 3180 offres sur ce poste en mois de novembre 2021. Et sur Glassdoor, on retrouve également plus de 580 offres. Cette forte demande confirme le fait que les entreprises convoitent beaucoup les développeurs full stack, quel que soit leur secteur d’activité.

En termes de salaire, un développeur full stack est un travail qui paie bien. En moyenne, selon le résultat de l’enquête menée par Stack Overflow en 2021, il gagne 56 038 dollars soit 48 997 euros par an. Ce chiffre a augmenté par rapport à celui de l’année précédente. En 2020, il était de 54 000 dollars ou 46 600 euros par an. Cette augmentation est due au fait qu’il est de plus en plus recherché, surtout auprès des startups qui ne cessent d’émerger de nos jours. Et comme nous l’avons mentionné plus haut, ils ont tous besoin d’une présence numérique.

Selon Indeed, le salaire moyen est de 41 557 euros par an soit environ 2943 euros par mois. Si l’on regarde du côté de Glassdoor, on constate que le salaire le plus bas d’un développeur full stack est de 34 000 euros par an. Le moyenne est de 43 000 euros par an et le salaire le plus élevé est de 52 000 euros par an.

développeur full stack salaire
Salaire d’un développeur full stack sur Glassdoor, octobre 2021

Cependant, selon l’expérience de la personne, l’entreprise qui recrute ainsi que la région où se situe cette dernière, cette rémunération peut encore grimper et elle peut atteindre plus de 110 000 euros annuels.

Les langages maitrisés par le développeur full stack peut également jouer sur le salaire qu’il perçoit. On constate que les développeurs full stack Javascript sont les mieux payés de nos jours.

Et si vous voulez œuvrer en tant que freelance, en général, votre salaire sera sous forme de tarif journalier. Sur Malt, une plateforme de freelancing, ce tarif journalier moyen est de 539 euros. Dans ce cas, votre rémunération change selon les tâches que le client vous demande d’exécuter. L’avantage de travailler dans cette condition est que vous choisissez le travail que vous souhaitez prendre. C’est aussi à vous de choisir l’heure à laquelle vous souhaitez travailler ainsi que l’endroit où vous voulez vous établir.

Évolution de carrière d’un développeur full stack

Les nombreuses compétences que possède le développeur full stack lui permet d’aspirer à des postes beaucoup plus importants. Dès qu’il atteint un niveau d’expérience considérable, il peut accéder à des postes plus importants. Un développeur full stack peut devenir Lead développeur, Chef de projet informatique, Product Manager, directeur de nouvelles technologies ou CTO, directeur de site, Head of digital, Architecte technique, etc.

Certains de ces postes nécessitent quelques compétences en dehors du monde du développement informatique tels que le management. Ce sont des compétences que vous pouvez tout à fait développer au cours de votre parcours professionnel.

Conclusion

Le métier de développeur full stack est un métier intéressant et passionnant. Le travail varie selon la société et le contexte établis par celle-ci. Cela fait que l’on ne s’ennuie jamais en exerçant ce poste. Cependant, il nécessite de la volonté, du travail et de l’expérience pour pouvoir mener chaque projet entamé à terme. Se former est donc nécessaire pour atteindre un niveau de compétence considérable et toucher une rémunération beaucoup plus confortable. Néanmoins, même en étant un débutant, vous trouverez certainement votre place dans ce domaine.

Si vous souhaitez apprendre davantage sur le Big Data, nous vous proposons cette formation gratuite sur la programmation Scala. Elle vous aidera également à atteindre votre objectif si vous vous intéressez au métier de développeur full stack.


Juvénal JVC

Juvénal est spécialisé depuis 2011 dans la valorisation à large échelle des données. Son but est d'aider les professionnels de la data à développer les compétences indispensables pour réussir dans le Big Data. Il travaille actuellement comme Lead Data Engineer auprès des grands comptes. Lorsqu'il n'est pas en voyage, Juvénal rédige des livres ou est en train de préparer la sortie d'un de  ses livres. Vous pouvez télécharger un extrait de son dernier livre en date ici : https://www.data-transitionnumerique.com/extrait-ecosystme-hadoop/

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